Le nom de cette série de peintures évoque une certaine représentation des femmes noires qui s’est développée avec l’esclavagisme et le colonialisme, véhiculant l’idée d’une femme noire sauvage, bestiale, hyper sexuelle.
Ce travail puise son inspiration dans le pagne wax, celui-ci a une valeur culturelle, historique et sociologique. Au départ, importé d’Indonésie, le wax était utilisé durant la colonisation pour cacher le corps des femmes africaines. C’est le regard colonisateur et occidental qui a rendu ce corps doublement stigmatisé et discriminé par le racisme et le sexisme.
Les femmes en Afrique se sont réappropriées le pagne wax pour en faire un véritable moyen de communication. Par ce biais, elles font passer des messages, que ce soit dans la sphère privée ou publique. Cette réappropriation est une reprise de pouvoir sur leurs corps.